Une fois n’est pas coutume, je vous présente une nouveauté chez Didier Jeunesse qui a été un très gros coup de cœur pour moi. Tant sur les sublimes illustrations que sur le texte minimaliste qui ne peut pas laisser indifférent.
Cet album très grand format est donc nourrit par des illustrations avec une sacrée patte d’artiste pour ce jeune belge, Anton Van Hertbruggen. Les teintes se superposent et créent des plans d’une très grande intensité. En quelques pages nous voilà plongé dans un monde bien réel pourtant onirique. L’auteur a cette faculté de ne pas en dire trop pour en dire beaucoup. La même impression m’est apparue qu’à la lecture du sublime « L’ennemi » de Davide Cali.
« Nino avait un chien. Qu’il n’avait pas »
A demi-mot on comprend assez vite que le manque du père a un lien avec cet animal, ce chien qui aime lécher les larmes salées de Nino. Mais quand un chien tout de chair et d’os apparaît dans la vie de Nino, on sait déjà que ce n’est pas ce qu’il lui manquait. Je ne vous en dit pas plus, ce livre est d’une infinie délicatesse et discuter de cela avec ses élèves se révélera surement passionnant.
Je vous laisse avec quelques illustrations qui vous donneront surement envie d’en découvrir plus.