Si vous n’avez jamais lu « La grande fabrique de mots » alors vous avez raté un des plus jolis albums que je connaisse. Depuis que je l’ai lu, je rêvais de faire cet atelier d’écriture.
En quelques mots, voici le début de l’histoire : « Il existe un pays où les gens ne parlent presque pas. C’est le pays de la grande fabrique de mots. Dans cet étrange pays, il faut acheter les mots et les avaler pour pouvoir les prononcer », et le récit vient s’appuyer sur cela en suivant l’histoire d’un petit garçon qui ne peut pas s’acheter tous les mots qu’il souhaiterait, alors ceux qu’il a prennent une valeur inestimable.
Mon atelier d’écriture, au contraire, s’arrête sur ce premier constat : si dans ce pays, on achète les mots, mais à quoi ressemblent les magasins ?
Une fois n’est pas coutume, je me suis fendu d’un petit dessin pour illustrer mon magasin de mots. Les élèves sont les marchands, ils doivent proposer des mots à mettre dans chaque boîte à vendre : les mots doux, les mots en solde, les mots précieux, les mots de tous les jours, les mots à murmurer…
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